L'interconnaissance est le fondement de relations de confiance, de fluidité des échanges, mais aussi d'une meilleure articulation des dispositifs et des actions. Elle est un préalable à la construction d'une communauté d'action solide sur un territoire. 

Voici des outils pour faciliter l'interconnaissance : 

Lors du tour de table, les présentations sont croisées, c'est à dire que l'on ne se présente pas soi, mais son voisin. Pour cela, en amont, chaque personne va rencontrer un membre de la communauté et échanger avec, en s'appuyant si besoin sur une matrice. 

Pendant un temps informel, des grilles de bingo, avec des caractéristiques et/ou des expériences est distribué à chacun. Il faut alors aller à la rencontre des autres pour trouver des personnes correspondant aux différentes cases afin de remplir la grille de leurs signatures. 

Chaque membre est invité à identifier un projet clé qu’il porte, en lien avec la thématique, en cours ou achevé. Il peut le présenter de manière au travers d'une fiche projet, ou d'une carte initiative plus concise. 

Chacun peut renseigner une carte concernant ses envies et sa place au sein du collectif. 

Pouvoir se situer quant à ses envies et initiatives, et découvrir elles rencontrent celles des autres permet une meilleure interconnaissance, et peut préfigurer un travail de formalisation et cartographie d'une dynamique collective. 

Les outils de la prospective permettent d'explorer la thématique partagée, de se projeter collectivement et de se fixer un cap commun.

Voici les outils mobilisés pour faciliter cette étape de structuration de la coopération : 

Le collectif identifie et explore à partir des informations disponibles mais aussi de l'expérience vécue,  les tendances qui se dégagent, à partir de la thématique autour de laquelle ses membres se sont réunis. Un travail de priorisation est ensuite mené en fonction de l'importance de chaque tendance sur le territoire, mais aussi du pouvoir d'agir que le collectif pense détenir quant à ce sujet. Cela peut se faire en utilisant un outil de vote pondéré (ie. wooclap) ou en représentant la matrice physiquement.  

L'exercice du scenario idéal propose de partir de l’horizon d’un futur souhaitable pour formuler des questions essentielles auxquelles la communauté d'action va devoir apporter des réponses en coopérant. Les intitulés sont constitués au préalable sur la base des tendances prioritaires identifiées dans un atelier de prospective (cf outil précédent) ou à partir d'objectifs de transformation visés par les initiatives identifiées lors de l'interconnaissance.

La coopération suppose d'articuler les initiatives de chacun et de définir ensemble un cap commun, à partir d'un horizon de futur souhaitable partagé. La communauté d'action peut alors se structurer : 

Après un travail autour des valeurs partagées, la communauté d'action se dote d'un cadre commun clair, la fiche d'identité. Elle aborde de manière synthétique la vision partagée autour de 3 questions : 

• qui sommes nous ? 

• quels sont les enjeux que nous abordons en commun ? 

• quelles sont les valeurs auxquelles nous sommes attachées dans la réponse que nous y apportons ? 

En s'appuyant sur les fiches projets et les cartes initiatives, il est important de construire une cartographie dynamique permettant d'articuler les travaux des différents membres de la communauté d'action. Cette cartographie peut ensuite être évolutive et s'adapter aux besoins des membres de la communauté, pour notamment mieux assurer l'orientation de public ou le diagnostic territorial.